Après l’hommage national mardi à Lomé, l’ancien Chef de l’Etat par intérim et ex-président de l’Assemblée Nationale, Abass Bonfoh a été conduit à sa dernière demeure ce jeudi, dans son village natal à Kabou (préfecture de Bassar). Ceci, à l’issue d’une ultime cérémonie d’obsèques au cours de laquelle l’illustre disparu a reçu les derniers honneurs.
La cérémonie, présidée par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a été l’occasion de nouveaux témoignages de la famille biologique et politique de l’ancien dirigeant.
Le Président de la République, a déposé une gerbe au nom du peuple togolais, du gouvernement et en son nom propre, puis s’est incliné devant la dépouille.
Abass Bonfoh a ensuite été inhumé dans la stricte intimité familiale. Il avait 73 ans.
Le Togo va bientôt effectuer une révision de sa charte des très petites et moyennes entreprises (TPME). Après avoir planché sur la question, il y a quelques semaines, le gouvernement a adopté mercredi le projet de décret ouvrant la voie à cette mue.
Cette actualisation, qui est apparue nécessaire afin “de permettre aux entreprises togolaises d’être plus compétitives dans un contexte sous régional et international de plus en plus concurrentiel”, crée une nouvelle catégorisation d’entreprises.
Ainsi, pour des chiffres d’affaires allant de 5 millions à 1 milliard FCFA, on distingue désormais les Nano entreprises, les Micros entreprises, les Petites entreprises et les Moyennes entreprises.
Pour l’exécutif, l’adoption de ce décret permettra de mettre plus facilement en œuvre les différents projets initiés au profit de ce secteur, dans le cadre de la feuille de route quinquennale.
Rappelons que le Togo a fait du développement des PME/PMI, une priorité depuis plusieurs années. Un ministère dédié avait été créé dans cette optique en 2006. Des réformes ont été opérées depuis lors, afin de faciliter la création d’entreprises et permettre leur éclosion dans le tissu économique national.
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Après son entrée il y a quelques semaines au capital du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa SA), aux côtés d’ARISE, de l’Etat et de la FNGPC, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) en deviendra l’actionnaire majoritaire.
Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi, a adopté un projet de décret, qui fixe les modalités et le prix de cession par l’Etat d’une partie de sa participation dans le capital social de la société.
Selon les termes du décret, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) maintient sa position de troisième actionnaire, l’Etat garde 43,5% de parts au sein du mécanisme et reste “pleinement associé à sa gouvernance”. D’ailleurs, le président du Conseil d’administration sera désigné sur proposition de l’Etat.
Le Mifa, qui a célébré fin juin son jubilé de froment, avec à la clé 27 milliards de crédits alloués et 274 000 emplois depuis sa création, entre ainsi dans le giron de la société opérée par Arise IIP.
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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est invité le jeudi 15 juillet prochain aux côtés d’une vingtaine de ses pairs du continent, à une réunion de haut niveau de l’Association internationale de développement (IDA).
La rencontre, organisée conjointement par la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale portera essentiellement sur la 20ème reconstitution des ressources du bras financier de l’institution de Bretton Woods.
Les assises, qui se dérouleront à Abidjan, font suite à l’appel lancé en mai dernier par les leaders africain, lors du sommet de Paris sur les économies africaines. Elles seront l’occasion, informe la Présidence ivoirienne et la Banque, “d’identifier les priorités-clés pour le financement en Afrique, et de défendre une politique et des contributions plus importantes pour la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA20”.
Le continent, qui a vu sa croissance fortement impactée par le Covid-19, est le plus grand bénéficiaire de l’IDA avec 39 pays répertoriés. Pour rappel, peu avant le Sommet de Paris, le n°1 togolais avait lancé un nouveau plaidoyer pour l’amélioration des conditions de financement du continent et du secteur privé africain.
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Trois semaines après les épreuves du Certificat d’études du premier degré (CEPD), les résultats sont disponibles.
Ces derniers peuvent être consultés via la plateforme de consultation des résultats d’examen SUISCO. Le procédé est simple, il suffit d’envoyer la Région et le Numéro de Table au 8998 par SMS.
Pour rappel, près de 203 000 candidats parmi lesquels environ 100 000 filles ont pris part à ce premier examen officiel du cursus scolaire.
Au Togo, le prix du test du diagnostic biologique de SARS-CoV2 (PCR Covid-19) est désormais subventionné et fixé à 25 000 FCFA, contre 40 000 FCFA jusqu’alors. Le Gouvernement a officiellement annoncé mercredi à travers un arrêté interministériel, les nouveaux tarifs qui sont aussitôt entrés en vigueur.
A travers un arrêté interministériel, @GouvTg annonce ce jour 7 juillet 2021, que le prix subventionné du test du diagnostic biologique de SARS-CoV2 #testCovid au Togo est fixé à 25 000 FCFA. Pour les voyageurs, visitez https://t.co/reQNQO5nwz pic.twitter.com/gf0yp3KS71
— FaisonsBlocAvecTOGOSAFE (@Covid19TG) July 8, 2021
Cette décision entre en lien avec l’uniformisation des prix des tests PCR, prônée en janvier par les Chefs d’Etat de la Cedeao, pour soulager les populations. L’Organisation communautaire avait alors fixé à 27 000 FCFA maximum (50 dollars US), le coût des tests dans le cadre des déplacements dans l’espace.
Si les modalités de paiement sont fixées par le ministère de l’économie et des finances, les tests sont réalisés sur le territoire dans des laboratoires habilités par le ministère de la santé. Il s’agit de l’Institut national d’hygiène de Lomé et Kara, le Laboratoire national de référence des mycobactéries du CHU Sylvanus Olympio, le Laboratoire mobile de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma, le Laboratoire BIOLIM/FSS de l’Université de Lomé, le Laboratoire du CHU de Kara, et les laboratoires des CHR de Dapaong et Sokodé.
Cette liste, précise le Gouvernement, “peut être actualisée par décision du ministre de la santé”.
En ce qui concerne les voyageurs, “la demande, l’attestation des résultats et leur transmission se font à travers la plateforme TOGOSAFE”.
Comme annoncé, le Togo a démarré mercredi l’administration du vaccin Pfizer dans le cadre de sa campagne d’immunisation contre le Covid-19. Les opérations ne concernent que pour l’heure les habitants du Grand Lomé.
C'est parti pour la vaccination contre la COVID-19 dans le Grand Lomé avec le vaccin PFIZER. Les personnes de 50 et plus se rendent depuis ce matin dans les centres de santé pour recevoir leurs premières doses. Ceci, après leur enrôlement ou enregistrement. pic.twitter.com/Fev9p4bPvz
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) July 7, 2021
Dans plusieurs centres de santé de Lomé, les personnes âgées de 50 ans et plus ont répondu présents. Les injections se poursuivront avec ces derniers jusqu’au 14 juillet prochain, avant la phase réservée aux 20 ans et plus, du 15 au 22 juillet.
En rappel, plus de 300 000 personnes ont déjà été vaccinées sur tout le territoire.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs dossiers portant sur des secteurs prioritaires.
Le #ConseildesMinistresTG s’est réuni ce 07 juillet sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné 3 projets de décret, écouté une communication et suivi un séminaire gouvernemental. Les détails ci-dessous ?? https://t.co/Q26gw5qxCS pic.twitter.com/jz3XI3qoiX
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) July 7, 2021
En tout, trois projets de décret ont été examinés et une communication écoutée.
L’exécutif a par ailleurs suivi un séminaire gouvernemental consacré à la future stratégie nationale de l’inclusion financière.
Le Togo, représenté par le ministre du développement à la base, Myriam Dossou d’Almeida, prend part à partir de ce mardi au “Sommet sur l’engagement sociétal des entreprises entre l’Afrique, la France et l’Europe”. La rencontre, première du genre a principalement pour ambition, selon les organisateurs, “de contribuer à mettre la responsabilité sociétale, l’inclusion, l’économie sociale et solidaire, l’investissement socialement responsable, l’impact et les ODD au cœur de la nouvelle relation soutenable, solidaire et équitable” entre les trois parties.
Suivez sur https://t.co/6npepaKJss, TVT et YouTube en direct ce jeudi 8 juillet à 08h30, le forum sur l'engagement Sociétal des Entreprises organisé par @AfricaMutandi et @CnejTg. Le panel présidé par @DossouMyriam portera sur l’inclusion comme facteur de développement durable. pic.twitter.com/tG1VdrivNy
— Devbase Togo (@Devbase_Tg) July 7, 2021
Pendant deux jours, les différents acteurs opérant dans l’écosystème entrepreneurial africain et outre-atlantique auront donc l’occasion d’échanger, de confronter des points de vue et de partager des expériences. L’événement sera meublé de panels, keynotes et interventions de personnes ressources. Plusieurs institutions des milieux bancaires ou de l'investissement sont également annoncés, de même que des acteurs privés.
Rappelons qu’au Togo, une conférence est organisée annuellement depuis 2018 sur la question.
Pour la deuxième année consécutive, le Togo satisfait aux exigences américaines en matière de transparence budgétaire. C’est ce que révèle le dernier “Fiscal Transparency Report” du Département d’Etat, publié fin juin.
L’évaluation, réalisée auprès de gouvernements et OSC de 140 pays, ainsi que des ONG internationales, du 1er janvier au 31 décembre 2020, s’assure que les exigences minimales de transparence sont respectées : accessibilité des informations budgétaires, lisibilité des procédures de passation de marchés (dans le secteur extractif notamment), entre autres.
Les pays évalués sont classés dans trois groupes, allant des bons élèves au mauvais, en passant par ceux qui ont réalisé des progrès significatifs. Le Togo est logé dans la première catégorie, aux côtés de 73 autres nations de la planète parmi lesquelles 15 africaines.
Le pays est ainsi récompensé pour avoir, au cours de la période sous-revue, rendu disponible et accessible au grand public, l'ensemble de la documentation qui renseigne sur son budget, détaillant les prévisions, les recettes et les dépenses budgétaires, mais aussi les signatures de contrats d’exploitation concernant des ressources naturelles.
Le Togo, qui a depuis 2014, adopté une loi portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, va même plus loin depuis deux ans, avec l’adoption d’un budget citoyen.
Pour le Gouvernement, “la transparence budgétaire est un élément essentiel dans la gestion efficace des finances publiques. Elle contribue au renforcement de la confiance des marchés privés et est indispensable à la viabilité économique”.
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