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Au Togo, la politique de promotion du volontariat, initiée et mis en œuvre depuis plus d’une décennie par le gouvernement continue d’être plébiscitée. Mercredi 06 décembre dernier à Lomé, c’est la coordinatrice-résidente du système des Nations Unies au Togo, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, qui a, à son tour, tressé des lauriers au programme.

« Ce programme a évolué, depuis quelques années, et a enregistré des résultats plus que satisfaisants. Nous sommes fiers de cette initiative qui est devenue pratiquement internationale et très reconnue », a d’abord salué la responsable onusienne à la sortie d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé.

Pionnier et exemple

Pour la coordinatrice-résidente, le Togo, au vu de toutes les expériences acquises et résultats obtenus, « est un champion », et un « bel exemple », dont les autres pays devraient s’inspirer.

« Aujourd’hui, nous sommes sûrs qu’avec l’expérience du Togo, nous pouvons la partager avec les autres pays, pour qu’ils fassent exactement comme le Togo », a-t-elle d’ailleurs poursuivi.

La veille déjà, Diallo Fatoumata Binta Tidiane avait pris part aux côtés du ministre Dodzi Kokoroko, à l’apothéose de la Journée internationale des volontaires, au cours de laquelle les meilleurs volontaires de l’année ont été distingués, comme chaque année, pour leur engagement et dévouement.

Plus de 65.000 mobilisés   

Depuis 2011, ce sont en tout plus de 65.000 volontaires qui ont été mobilisés au sein des différentes catégories mises en place par l’Agence nationale (ANVT). Fort de cet impact, le gouvernement envisage d’institutionnaliser le programme.  

Le Président du Conseil nigérien pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le Général Abdourahamane Tiani est arrivé ce vendredi 08 décembre à Lomé, dans le cadre d’une visite de travail. Ce premier déplacement officiel du leader de la transition nigérienne s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales.

Au cours de son séjour, le Général Abdourahamane Tiani sera reçu par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, avec qui il aura un tête-à-tête. Les échanges seront notamment axés sur des questions multilatérales d’intérêt commun, en particulier le contexte sécuritaire régional et la nécessité d’une collaboration renforcée, ainsi que la dynamisation de la coopération, déjà fructueuse entre les deux Etats dans le cadre de la desserte de l’hinterland à partir du Port de Lomé.

Pour rappel, il y a tout juste un mois, le Niger avait officiellement sollicité la médiation de chef de l’Etat et du Togo, dans son dialogue avec la communauté internationale.

Le Togo poursuit la mise en œuvre de sa politique de mobilité et d’intégration communautaire dans le secteur des communications. Après le Bénin, puis le Ghana il y a quelques semaines, le free roaming sera également bientôt une réalité avec la Côte d’Ivoire.

Un protocole d’accord bilatéral a en effet été signé mercredi 06 décembre à Abidjan, entre l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et son homologue ivoirienne, l’ARTCI. L’entente a été paraphée par les deux principaux dirigeants des deux institutions, à l’issue de deux jours de travaux entre régulateurs et représentants des opérateurs mobiles des deux pays (MTN CI, Moov Africa CI, Orange CI, Moov Africa Togo et Togo Cellulaire).

Effectif au plus tard le 1er février 2024

Concrètement, l’accord qui devra être effectif le 1er février 2024 au plus tard, se traduira par « une baisse très importante des tarifs » pour les voyageurs des deux pays, indique l’Arcep. De façon pratique, la réception d’appel sera dorénavant gratuite durant les trente premiers jours consécutifs de séjour dès le 10 janvier 2024, tandis que l’émission d’appel vers le Togo

baissera d’environ 600% avec un prix plafond de 150 FCFA par minute. Ceci, alors qu’elle est facturée actuellement jusqu’à 1.062 FCFA la minute chez Togocel et 300 FCFA chez Moov.

Quant à la consommation internet, elle sera facturée à au plus 2,2 FCFA le Mo, alors qu’elle est facturée actuellement jusqu’à 6.000 FCFA chez Togocel et jusqu’à 200 FCFA chez Moov.

Par ailleurs, en dehors de la baisse des frais de roaming, les travaux entre les deux délégations ont également permis d’acter une réduction de 50% des communications internationales hors roaming entre les deux pays. Désormais, ces dernières seront plafonnées à 150 FCFA la minute.

D’autres accords sont attendus avec plusieurs pays de la sous-région.  

Près d’une décennie après avoir élaboré un premier plan sectoriel orienté sur le sujet, le Togo veut accélérer l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement (TICE). Le ministre en charge du secteur, Dodzi Kokoroko, a annoncé ce jeudi 07 décembre, la création d’une Commission de digitalisation dans ce sens.

L’organe, composé de dix membres, tous responsables dans le domaine éducatif, a principalement pour mission, de définir une stratégie pour la mise en œuvre de la politique en matière des TICE, et disposera de trois mois pour parvenir à un diagnostic et proposer une feuille de route.

Entre autres activités, il s’agira notamment de mener une étude approfondie des infrastructures existantes dans les établissements scolaires afin d’identifier les besoins en équipements (ordinateurs, tablettes, etc..) et en connectivité, de travailler à la conception et au déploiement d’une plateforme d’apprentissage en ligne, permettant aux élèves d’accéder à des ressources pédagogiques et de suivre des cours à distance, d’établir des partenariats avec des entreprises ou associations spécialisées dans le numérique, ou encore de valider les programmes, évaluations ou études réalisées dans le domaine de la digitalisation.

Pour rappel, depuis 2014, le Togo a mis l’accent sur la transition numérique dans le milieu scolaire. Si un environnement de travail (ENT) a été déployé dans plusieurs établissements, des manœuvres ont été initiées avec plusieurs partenaires pour renforcer le parc informatique.

Projet phare de la feuille de route gouvernementale, la construction de 20.000 logements sociaux dans la future ville de Kpomé se précise un peu plus. Les travaux d’ouverture et d’aménagement du pourtour du site retenu ont déjà démarré, a constaté le lundi 04 décembre dernier le ministre d’Etat, en charge de l’urbanisme et la réforme foncière.

Concrètement, il s’agit de 17 km de pistes qui sont en cours d’exécution par l’entreprise ZET. Parallèlement, des travaux de reprofilage lourd et de rechargement systématique du tronçon RN1-Site de Kpomé-RN34 sont menés.

« Vous devez accélérer les travaux et les livrer dans les délais requis pour faciliter le démarrage effectif des travaux de construction des logements », a insisté Kodjo Adedze, qui a exhorté l’entreprise à renforcer son dispositif matériel.

Travaux de voirie urbaine à Lomé

Plus tôt, l’officiel a effectué une descente au quartier Bè à Lomé, où 14 km de voiries urbaines sont en chantier. Les travaux, confiés à l’entreprise SOROUBAT sur les boulevards Houphouët Boigny et Mobutu, ou encore la rue Maria Auxiliadora, concernent des terrassements, des bitumages et des poses de caniveaux.

« Ces travaux qui visent non seulement à faciliter la libre circulation des personnes et des biens mais aussi à améliorer les conditions de vie des habitants ne doivent pas être source de problèmes pour les riverains », a martelé le ministre, qui devrait rencontrer les responsables d’entreprises dans les prochains jours pour accélérer les ouvrages.  

Au Togo, la collaboration entre le gouvernement et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) va se renforcer. Des discussions se sont tenues dans ce sens en fin de semaine dernière à Vienne (Autriche), entre la ministre de la promotion des investissements, Manuella Santos et Gerd Müller, le directeur général de l’institution.

Concrètement, les sujets, évoqués en marge de la 20ème session de la Conférence générale de l’Organisation, ont porté sur la mise en place d’un nouveau programme pays axé sur l’agro-industrie, et l’application du Protocole de Montréal sur les substances industrielles nocives pour la couche d’ozone.

« L’ONUDI apportera son soutien avec une infrastructure de qualité », a rassuré le responsable.

Il y a trois mois, en septembre dernier, le représentant de l’organisme onusien, Tidiane Boye avait déjà fait part au Premier ministre à Lomé,  de la volonté de l’Organisation d’appuyer davantage le pays dans plusieurs secteurs.

Pour rappel, l'ONUDI est une agence spécialisée onusienne dotée d'un mandat pour promouvoir, dynamiser et accélérer le développement industriel dans les pays membres.

Moins de deux semaines après son adoption par le gouvernement, la Loi de finances, exercice 2024 est désormais entre les mains des députés. La Représentation nationale a en effet débuté ce mercredi 06 décembre à Lomé, l’étude en commission du projet.

Les travaux, lancés en présence du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et du ministre Secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua, s’inscrivent dans une tradition républicaine de contrôle de l’action gouvernementale, ainsi que de transparence et d’efficacité des politiques publiques.

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C’est parti pour un long débat au cours duquel, le gouvernement tentera d’apporter l’éclairage possible sur les différentes lignes de ce budget, en phase avec les grands axes de la feuille de route quinquennale.

« La Représentation nationale apprécie les mesures envisagées pour la mobilisation optimale des ressources budgétaires nécessaires au financement des divers projets et programmes de développement durable de notre pays et de nos collectivités territoriales. Pour soutenir ces efforts, je nous invite à analyser avec les différents départements ministériels, les dispositions idoines pour l’atteinte des performances envisagées », a affirmé la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, ajoutant qu’il « serait opportun de questionner la meilleure coordination des actions des différents départements pour asseoir une meilleure capacité d’absorption des crédits liés à l’investissement ».

« J’espère que, comme d’habitude, le débat sera riche et fructueux et nous tirerons les leçons à partir des recommandations pertinentes pour nous permettre de nous améliorer afin de mieux assainir les finances publiques », a pour sa part indiqué Sani Yaya, à l’ouverture des travaux.   

Pour rappel, la loi de finances, exercice 2024, est projetée à plus de 2.000 milliards FCFA en ressources et charges, une première dans l’histoire du Togo.

Les patients du CHU Sylvanus Olympio admis au service de traumatologie, disposent désormais de nouveaux équipements dans le cadre de leur prise en charge. Les ministres en charge des transports et de la protection civile, Affoh Atcha-Dedji et Calixte Madjoulba, ont remis le mardi 05 décembre au directeur du Centre, un lot de matériels orthopédiques neufs.

Composée d’une cinquantaine de fauteuils roulants, de béquilles et de déambulateurs, la dotation s’inscrit dans le cadre de la célébration (en différé) de la Journée africaine de la sécurité routière, une journée dédiée aux victimes des accidents de la route.

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L’occasion pour les ministres de rappeler les dernières statistiques liées aux accidents de la route au Togo. En effet, si plus de 600 morts sont dénombrés en moyenne chaque année sur les routes nationales, le nombre de blessés est tout aussi alarmant (plus de 9.000), réduisant dans certains cas, la mobilité des victimes.

« Ce nouveau lot de matériel vient renforcer le plateau du CHU en mobilier », a salué le directeur, le médecin Lt.Col Agbobli Yawo Apélété.

Au Togo, le cancer continue de représenter un problème de santé publique. Au cours de l’année 2022, ce sont plus de 7.000 nouveaux cas qui ont été enregistrés, a dévoilé le mardi 05 décembre le ministère de la santé.

L’annonce a été faite, à la faveur de la présentation du registre national du cancer, et du lancement à Lomé d’une série de sensibilisations de points focaux, de surveillants et de chefs d'unité sur l'enregistrement des cas de cancers dans les formations sanitaires.

« Le fardeau que le cancer représente aujourd'hui mérite de mettre en place des structures ou des outils pour avoir des données de qualité. C'est sur la base de ces données que les actions et les stratégies seront prises pour que notre pays puisse mieux impacter sur la prise en charge du cancer », ", a expliqué le Professeur Darre Tchin, titulaire d'anatomie et de cytologie pathologique. 

Pour le responsable, « la situation interpelle, parce que pour la seule année 2022, il y a eu un peu moins de 8 000 nouveaux cas pour le Togo. Ce sont des cas qui ont été documentés, en sachant très bien qu'il y a eu une sous-estimation ». Ceci, alors que quelque 5200 cas étaient répertoriés en 2020. 

Femmes, hommes, tous concernés

Selon les données, tous les sexes sont affectés. Il y a trois ans, les cancers les plus présents chez les femmes étaient ceux du Sein (16,3% de l'ensemble des cas répertoriés au Togo, tout sexe confondu) et du Col de l'utérus (8,7% de l'ensemble), tandis que chez les hommes, ceux de la Prostate (9,6% de tous les cancers recensés cette année), le Lymphome non Hodgkinien (5,1%) et le cancer de l'estomac, étaient les plus dénombrés.

Les données attendues seront collectées sur la base de la population et couvriront l'ensemble du territoire en matière de survenue du cancer.

La capitale togolaise abrite depuis le lundi 04 décembre dernier, une formation des petites et moyennes entreprises (PME) sur les techniques et normes d’exportation du café. L’activité, organisée par l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM) et le Centre international du commerce (ITC), s’étale sur cinq jours.

Concrètement, les travaux, qui doivent s’achever par une assemblée générale de l’agence, ambitionnent de permettre aux exportateurs des pays membres de tirer le meilleur parti de leurs activités. La finalité, espère-t-on, est de mettre en place une organisation performante d’exportation du café vers l’Europe.

« Pendant que nous mettons un accent particulier sur la promotion de la transformation et de la consommation locale du café, nous nous préoccupons également d’accompagner les exportateurs pour qu’ils tirent le meilleur parti de leurs activités. A l’issue de cette formation, les exportateurs seront suffisamment outillés pour devenir une organisation performante d’exportation du café vers l’Europe », explique le président de l’ACRAM, Enselme Gouthon.

En marge de cette formation, une autre est en cours du 05 au 07 décembre, au profit des jeunes Baristas sur la gestion des kiosques et des bars à café. Objectif : contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes aux métiers du café et à la promotion de la consommation locale.

En ouvrant les travaux, la ministre du commerce et de la consommation locale, Rose Mivedor-Sambiani, a salué le choix de Lomé pour la tenue de ces assises inédites dans le cadre du programme ACP/UE Business Friendly, ainsi que « les efforts consentis depuis de nombreuses années pour le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur du café ».  

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