Quelques semaines après son intégration, le Togo prend ses marques au sein de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a été reçu en milieu de semaine à Washington par le Secrétaire général de l'institution, Luis Almagro.
I welcomed today Foreign Minister of the Togolese Republic Robert Dussey @rdussey. We discussed our common challenges in Africa and in the Americas—security, terrorism, and development, among others. We agreed on the importance of fostering cross-regional understanding and… pic.twitter.com/Z5hZLk61f4
— Luis Almagro (@Almagro_OEA2015) March 20, 2024
Au menu de la discussion, les défis communs en Afrique et dans les Amériques, particulièrement sur la sécurité, le terrorisme et le développement. A l’issue des échanges, les deux personnalités ont notamment convenu de renforcer la coopération interrégionale.
“En tant qu'observateur permanent auprès de l'OEA, j'ai invité le Togo à profiter de la position stratégique de notre organisation dans la région”, a déclaré Luis Almagro.
Pour rappel, l’OEA, créée en 1948, met en place des programmes et projets visant à réduire la pauvreté, à améliorer l’éducation, à renforcer la santé publique, à promouvoir le commerce et l’investissement, ainsi qu’à résoudre les conflits.
Au Togo, les efforts se multiplient dans le sens de l’amélioration du système sanitaire. Le ministre de la santé et de l’hygiène publique Moustafa Mijiyawa a lancé jeudi 21 mars, la troisième phase du projet de renforcement du système sanitaire – santé reproduction et droits sexuels (ProSanté III).
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— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) March 21, 2024
Le Ministre de la santé et de l'hygiène publique, Professeur Moustafa MIJIYAWA a lancé officiellement ce 21/03/2024, à l'hôtel sarakawa le projet ProSanté III. Cette 3ème phase
du projet, dénommé ProSanté III, a un coût global d'environ 10 milliards. @mijiyawa_m pic.twitter.com/l4yqZXIL3b
L’initiative vise à renforcer davantage les infrastructures et améliorer l'accès aux services médicaux à travers le pays.
D’un coût total de 10 milliards FCFA et soutenue par la coopération allemande, cette nouvelle phase sera mise en œuvre jusqu’en 2026 et portera sur plusieurs thématiques. Entre autres, l’égalité genre, la lutte contre les effets du changement climatique sur la santé et la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG).
En rappel, les projets antérieurs notamment ProSanté I et ProSanté II, qui ont nécessité le décaissement de 16 milliards FCFA, ont permis de renforcer la santé sexuelle et reproductive et la planification familiale chez plus de 240 000 femmes. Aussi, l’approche qualité a été mise en œuvre dans 110 formations sanitaires périphériques.
La Cour Constitutionnelle du Togo a un nouveau membre. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement désigné le 19 mars dernier par décret, Payadowa Boukpessi.
Payadowa Boukpessi, ancien ministre d’Etat, chargé de l’administration territoriale, succède à Mipamb Nahm-Tchougli, nommé ministre de la Justice et de la Législation.
En rappel, la Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction du pays en matière constitutionnelle.
Au Togo, le renforcement de la résilience des populations dans la partie septentrionale du pays se poursuit. 813 éleveurs et promoteurs de sous- projets d’entrepreneuriat agricole et agroalimentaire issus de la région des Savanes ont reçu jeudi 21 mars du gouvernement, un appui en équipement d'élevage, matériaux de construction et des chèques.
FSRP TOGO : 813 éleveurs et promoteurs des sous projets d’entrepreneuriat agricole et agroalimentaire bénéficient des matériaux de construction, des chèques et équipements d'élevage dans la région des savanes
— AgricultureTg (@AgricultureTg) March 21, 2024
??????https://t.co/fuczEmMJU7@Banquemondiale @FsrpWa @CORAFNews pic.twitter.com/gN4cbgdrlj
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) qui alloue une partie de ses ressources au financement des actions inscrites par le gouvernement dans le Programme d’Urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).
L’objectif, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, Konlani Dindiogue, est de renforcer la résilience des populations face aux menaces grandissantes de la crise du Sahel et aux effets néfastes de la crise sanitaire de Covid-19.
Pour rappel, le FSRP, financé par le Banque Mondiale, intervient entre autres, à l’amélioration des rendements et de la productivité agricole, à la mise en place des infrastructures d’irrigation, au développement de la mécanisation agricole, et à l’accès aux intrants agricoles.
Au Togo, le programme national de connectivité rurale, lancé il y a un peu plus de trois ans par le gouvernement, enregistre des avancées notables. Sur la période 2021-2023, 2.200 km de pistes rurales ont été achevés (construits ou réhabilités), sur un total de 4.752 km engagés, selon les dernières statistiques du ministère dédié au désenclavement.
Parallèlement, des travaux d’entretien courant mécanisé ont été exécutés sur 1.720 km de pistes existantes tandis qu’ils sont en cours sur 758 km.
Pour l’année 2024, l’exécutif entend maintenir la dynamique. D’ailleurs, un investissement de plus de 50 milliards FCFA est prévu, ce qui devrait favoriser la construction de 1.877 km de nouvelles pistes, et de 2.074 unités d’ouvrages.
En outre, les entretiens courants, mécanisés comme manuels devraient également se renforcer et toucher près de 6.000 km.
A terme, l’ambition du Togo est de disposer d’une banque de données sur les pistes rurales.
La capitale togolaise abrite depuis lundi 18 mars, une rencontre régionale consacrée à la qualité des équipements médicaux dans le cadre de l'harmonisation des normes pharmaceutiques. Les travaux qui réunissent les experts de 13 pays africains, sont organisés par l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) en collaboration avec l’Agence togolaise de normalisation (ATN), une structure technique de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE).
Ce conclave qui prend fin ce jeudi 21 mars vise à faciliter le développement de la réglementation technique équivalente entre les pays africains afin de promouvoir le commerce des produits du secteur de la santé.
Concrètement, il s’agit pour les participants de comprendre l’importance de l’adoption et de la mise en œuvre de normes harmonisées pour améliorer et garantir la qualité et la sécurité des équipements médicaux.
« Que ce soit des aiguilles, seringues, cathéters, tensiomètres, stéthoscopes, appareil scanner, appareil d’IRM, leur qualité est déterminante pour le diagnostic du mal du patient et le traitement qui s'ensuit », a expliqué Essot’na Héyou Bodjona, directeur général de l’ATN.
Pour rappel, ces dernières années, plusieurs initiatives ont été prises pour améliorer la qualité des services de santé au Togo. Le pays s’est en effet doté d’une politique nationale de qualité des services de santé.
Au Togo, le programme de construction de 21 ponts dans les cinq régions du pays est désormais effectif. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement lancé les travaux ce mercredi 20 mars à Ogou-Kolidè, dans la préfecture de l’Est-Mono.
Heureux de me trouver ce jour à Ogou #Kolidè 2, dans la préfecture de l’Est-Mono, pour le lancement de notre ambitieux projet de construction de 21 ponts modulaires mixtes répartis dans toutes les régions. Ce programme, qui relève de notre politique de développement agricole et… pic.twitter.com/juV66LBxJi
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) March 20, 2024
Inscrit au nombre des projets prioritaires de la Feuille de route gouvernementale, ce programme relève à la fois de la politique de développement agricole, ainsi que de celle de désenclavement, portées par le chef de l’Etat.
Concrètement, 21 ouvrages de franchissements modulaires mixtes de type Unibridge seront réalisés dans 17 préfectures sur le territoire, dont 7 dans l’Est-Mono. Conçues sous la forme de ponts à poutres caissons en acier ou mixte (acier-béton), ces infrastructures de longueur standard comprise entre 6,10m et 11,40m seront assemblées et montées sur place dans un délai court. Le pont témoin, situé sur la rivière Ogou, est celui d’Ogou-Kolidè et sera long de 120 mètres.
Par ailleurs, il est prévu des travaux d’aménagement et de construction de 618 km de pistes rurales d’accès et de raccordement dans les préfectures bénéficiaires.
Le chantier, qui sera assuré par le groupement Matière SAS /Matière Togo, s’étalera sur une durée de 36 mois, pour un financement global de 65,3 milliards FCFA.
“Ce programme permettra d’augmenter significativement la productivité agricole et l’accessibilité de nos concitoyens aux services socio-économiques de base en milieu rural”, a rappelé le Président de la République.
Au Togo, la chaîne de froid va connaître une amélioration. Une mission de la Banque Mondiale a démarré dans ce sens depuis lundi 11 mars, une rencontre d’échange avec les acteurs des filières maraîchères et avicoles. L’activité s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).
L’objectif est double : évaluer les infrastructures de la chaîne de froid dans les différentes filières et identifier les cas commerciaux potentiels pour les chambres froides.
Jusqu’au 22 mars, il s’agira pour les parties prenantes de faire l’état des lieux des infrastructures de refroidissement existantes et de présenter les défis à relever pour le renforcement de la chaîne de froid.
A la fin des travaux, un plan d’investissement dans la chaîne de froid du FSRP sera élaboré.
Financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions FCFA, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest réalisé également dans d’autres pays de la sous-région, doit favoriser à terme, un accroissement de la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire.
Au Togo, les contrôles relatifs au paiement de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) débuteront à partir du 1er avril prochain, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR), lundi 18 mars via un communiqué. La date limite de paiement de la TVM est fixée au 31 mars.
Alors, ta #tvm , tu l’as payé toi cher concitoyen Togolais?
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) March 4, 2024
Paie ta #tvm avant le #31mars pour éviter les pénalités !#tvm#otr#togo pic.twitter.com/62lpM49lfe
En dehors des véhicules affectés au transport de marchandises et de personnes à usage commercial, dont le paiement de la TVM est suspendu, cette taxe concerne tous les autres utilisateurs.
Les tarifs peuvent être payés dans les centres des impôts sur l’étendue du territoire, à la direction des transports routiers ou en ligne.
Pour rappel, la TVM permet d’entretenir et de reconstruire les routes. Ainsi, 85% du montant perçu sont destinés à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER).
Au Togo, le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo), une initiative financée par la Banque Mondiale, a enregistré des résultats au-delà des attentes. En 2023, c’est plus de 260.000 personnes sur un objectif initial de 100.000 qui ont été touchées par les activités du programme.
Le saviez-vous?
— FSRP (@FsrpWa) March 12, 2024
?A la fin de l'année 2023, ce sont au total 1⃣2⃣8⃣1⃣7⃣6⃣6⃣ bénéficiaires directs dont 3⃣7⃣% de femmes qui ont été touchés par les actions du #FSRP dans les 7 pays durant cette année de mise en œuvre effective????? pic.twitter.com/AJ3j51PqP4
Concrètement, il s'agit des agriculteurs, des petits producteurs, et transformateurs qui ont eu à bénéficier des services agricoles mis en œuvre dans le cadre du projet.
Le programme de résilience réalisé également dans 7 autres pays, a enregistré un total de 1,28 million de bénéficiaires directs au plan sous-régional dont 37% de femmes.
Pour rappel, le FSRP vise à accroître la productivité agricole et améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire. L’initiative financée à hauteur de 50 milliards FCFA porte sur trois domaines d'intervention : l'investissement dans l'agriculture climato-intelligente au niveau des exploitations et des paysages ; la promotion d'un environnement favorable au développement de la chaîne de valeur et au commerce intrarégional, et le renforcement de la capacité régionale à gérer les risques agricoles.