Le Togo améliore son dispositif dans le domaine de la gestion des situations de pollutions et de catastrophes environnementales. Le gouvernement, réuni mardi en conseil des ministres, a en effet adopté deux projets de loi dans ce sens. 

Le premier texte, lié à la pollution par les hydrocarbures, autorise l’adhésion du pays à la convention FIPOL de 1992 sur la création du Fonds international d’indemnisation pour les dommages. Pour le Togo, dont les atouts dans le secteur maritime ont boosté les opérations portuaires (comme le transbordement en mer), il s’agit de garantir la réhabilitation de l’environnement marin en cas de pollution, ainsi que le dédommagement des populations riveraines.

Le second de projet de loi adopté porte pour sa part sur l’adhésion du pays au protocole de 2000 sur la préparation, la lutte et la coopération contre les événements de pollution par les substances nocives et potentiellement dangereuses (OPRC-HNS 2000). Concrètement, il s’agira pour le Togo de se prémunir de toutes les éventualités de pollution en mer, autres que celles liées au déversement accidentel des hydrocarbures en mer. 

L’adhésion, si elle est approuvée par la Représentation nationale, permettra au pays de développer ses capacités opérationnelles, pour préserver la santé humaine, protéger les ressources biologiques, la flore et la faune marines, et remédier aux éventuelles atteintes à l’agrément des sites en cas de pollution. 

Pour rappel, ces dernières années, le gouvernement s’était déjà penché sur la question de la pollution, à travers la ratification des conventions MARPOL et SNPD, portant respectivement sur les pollutions par les navires et le transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses.

 
 
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Au Togo, des experts en recherche et gestion marine s’outillent depuis jeudi 1er février à Lomé sur les bonnes pratiques de planification de l’espace marin.

Cette formation initiée par le Haut Conseil pour la Mer (HCM), avec le soutien de la Commission océanographique intergouvernementale (CIO-UNESCO) s’inscrit dans le cadre du projet PSMglobal visant la consolidation des processus nationaux de planification de l’environnement marin.

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Au cours des travaux qui prendront fin ce vendredi 02 février, il s'agit d'échanger les connaissances sur les étapes nécessaires à l’élaboration et à la mise en œuvre de la Planification spatiale marine (PSM).

Concrètement, l’accent sera mis sur la conception du processus de planification de l’espace marin, la restauration marine et les opérations transfrontalières en matière de planification.

Ce projet permettra au Togo de faire une planification de son espace marin et de pouvoir dédier des zones à des activités spécifiques”, a expliqué Abra Afanvi, directrice de l’économie bleue.

Pour rappel, il y a quelques jours, le Togo s’est doté d’une unité spéciale de garde-côtes. L’objectif est de renforcer le contrôle de son espace maritime.

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Le Togo vient de franchir un palier significatif dans le développement de son économie maritime. Les Gens de mer (travailleurs maritimes, marins ou non) disposent désormais de leur convention collective.

Le document, fruit d’un long processus entamé en 2019 et impliquant tous les acteurs de l’économie bleue nationale (marins, employeurs, personnel maritime, travailleurs portuaires, pêcheurs, gouvernement), a été officiellement signé le lundi 23 octobre à Lomé.

Approuvée par le ministère en charge du travail et certifiée par le Tribunal du travail, la nouvelle convention entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Elle vise notamment à instaurer des conditions de travail justes et équitables pour les acteurs, et surtout, « mettre fin aux conditions de travail désastreuses des gens de mer du Togo », ainsi que l’a souligné le ministre en charge du secteur, Edem Kokou Tengue.

« Cette convention est bien plus qu’un simple accord sur papier. Elle est le résultat de nombreuses négociations entre toutes les parties prenantes impliquées. L’objectif du gouvernement était clair : aligner nos dispositions juridiques nationales et nos pratiques sur la Convention du travail maritime (MLC) de 2006 de l’Organisation internationale du travail (OIT). Elle devrait prendre en compte les aspects liés à l’emploi des gens de mer, aux congés, au règlement des litiges, aux préavis, aux conditions de rapatriement du marin, et autres situations. La Convention Collective des Gens de Mer du Togo est un document qui incarne notre engagement envers les droits, la sécurité et le bien-être de ceux qui travaillent courageusement pour assurer la livraison des denrées alimentaires, des médicaments et des biens essentiels pour l’économie mondiale », a-t-il expliqué.

Cette étape franchie, des séances de sensibilisation sont d’ores et déjà annoncées à l’endroit de tous les acteurs concernés, afin que l’application de cette convention « ne souffre d’aucune ambiguïté ».

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La capitale togolaise abrite depuis le mardi 26 septembre, la première édition du forum Maritimafrica Week. L’événement, porté par un groupe de médias spécialisés, réunit à Lomé des acteurs venus du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’une délégation européenne. 

Objectif, discuter de la valorisation de l’économie bleue afin d’en faire un outil de développement du continent. Les activités, qui se déclinent en panels, expositions et séminaires, ont été officiellement lancées par le ministre de l’économie maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, Edem Kokou Tengue. 

La tenue de cette première édition à Lomé témoigne de la reconnaissance accordée au Togo dans le domaine maritime, affirmant ainsi sa place en tant qu’acteur majeur de la région”, a déclaré le ministre. 

Il y a quelques années, le pays s’est en effet affirmé comme l’un des pionniers sur le sujet de l’économie maritime, en prenant plusieurs initiatives régionales et continentales. 

L'économie maritime est la dernière frontière de la renaissance de l’Afrique”, avait affirmé le chef de l’Etat en 2019. 

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Au Togo, un nouveau remorqueur est annoncé pour renforcer les capacités d’accueil des navires de grande taille au Port autonome de Lomé. L’annonce a été faite par Antonio Bordils Montero, PDG de Boluda, leader mondial du remorquage maritime, au cours d’une rencontre la semaine dernière à Lomé avec le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue.  

La réunion a permis de faire le point du partenariat public-privé entre cette entreprise et le port de Lomé. Le nouveau navire soutiendra Lomé Container Terminal (LCT) dans ses services d'appareillage, d'accostage et de sauvetage des navires commerciaux. L’engin permettra d’améliorer les capacités opérationnelles du port de Lomé, un des poumons de l’économie togolaise, tout en renforçant sa compétitivité dans la sous-région et en consolidant sa place parmi les meilleurs ports à conteneurs du continent.

Fondée en 1857, la compagnie Boluda Corporación Marítima intervient dans différents domaines, notamment le service de remorquage, le transport maritime et terrestre et la logistique portuaire, mais aussi la fourniture et le transport de carburant. Au Togo, sa filiale opérationnelle depuis 2016 au port de Lomé réalise plusieurs travaux dont l’assistance et le soutien aux navires, le transport de marchandises et de passagers, le lamanage et le remorquage.

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Déjà liés par plusieurs partenariats, le Togo et le Ghana renforcent leur coopération dans le domaine de la pêche. Une rencontre s’est tenue il y a quelques jours à Lomé entre les ministres chargés du secteur Edem Tengue du Togo et Hawa Koomson du Ghana. 

Différents sujets ont été abordés par les deux personnalités, dont la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), la piraterie et la mise en œuvre d'un programme régional d'observateurs. Les discussions ont également porté sur l’instauration d’une période de repos biologique sous régional pour les poissons et la recherche scientifique dans le domaine. 

Pour rappel, le Togo s’est engagé à travers la ratification de plusieurs conventions pour une pêche responsable.  

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La communauté internationale a célébré ce mercredi 08 juin la journée mondiale des océans. L’événement, consacré depuis 2008 par les Nations Unies, a été marqué au Togo par de nombreuses activités de sensibilisation organisées par le gouvernement sous le thème d’une “action collective pour les océans”. 

L’occasion pour le ministre chargé de l’économie maritime, d’effectuer un plaidoyer en faveur d’une bonne exploitation de la mer, de la protection des écosystèmes marins et la “nécessité d’un changement de comportement”.

Nous sommes en pleine crise des océans ! Nous prenons l’océan pour un dépotoir”, a martelé Edem Tengue, lors d’un panel avec les communes du littoral et les gens de la mer à Aneho. “L’océan reçoit beaucoup plus qu’il ne peut supporter (gaz à effet de serre, le fumier et les engrais, le plastique, la pollution pétrolière et bien plus encore). Cela conduit à la destruction des écosystèmes marins. Toutes les 60 secondes, un camion de plastique pénètre dans l’océan et 8 millions de tonnes de déchets plastiques y sont rejetés chaque année”, a poursuivi le responsable.   

Et si “plusieurs actions d'envergure en matière de gouvernance maritime ont été entreprises” par le pays, il revient à tous de “travailler à prendre soin des océans, comme ils prennent soin de nous”, a conclu le ministre. 

Selon les projections de experts, la mer contiendra plus de plastiques que de poissons d’ici 2050, au rythme de pollution actuelle.  

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La communauté internationale a célébré dimanche la journée de lutte contre la pêche illicite, non déclarée, et non réglementée (INN). L’événement, institué depuis cinq ans par l’Assemblée générale des Nations Unies, se veut particulier cette année, 2022 ayant été décrétée “Année internationale de la pêche et de l'aquaculture artisanales”.

Au Togo où une série d’activités a été effectuée tout le long du weekend (port de pêche propre, reboisement, sensibilisations), le ministre de l’économie maritime a rappelé l’engagement du pays à promouvoir “une pêche responsable et soutenable qui préserve la biodiversité marine et les équilibres environnementaux”. 

Depuis plusieurs années, de nombreuses initiatives fortes sont en effet prises pour lutter contre la pêche INN. Entre autres, le renforcement de l’arsenal juridique avec les lois contre la piraterie et les actes illicites, la réglementation de la pêche, de l'aquaculture et de la marine marchande. En outre, Lomé a ratifié plusieurs conventions, accords et plans d’actions. Dernier texte en date, celui sur le droit de la mer.

Tous les acteurs doivent jouer leur partition, et être nos yeux et nos oreilles pour signaler les contrevenants”, a exhorté Edem Tengue.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la pêche INN serait responsable de la prise annuelle de 11 à 26 millions de tonnes de poisson, privant ainsi l'économie mondiale de 10 à 23 milliards de dollars. Au Togo, la pêche représente actuellement 4,5% du PIB national. 

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Le Togo renforce sa lutte contre la piraterie maritime. Le pays a validé la semaine dernière son Document de procédures opérationnelles standardisées et harmonisées, devenant par la même occasion le premier pays en Afrique de l’ouest francophone à se doter de cette disposition. 

Concrètement, en validant ces procédures, le Togo pourra désormais arrêter ou poursuivre des navires et personnes impliquées dans les actes de criminalité en mer. La réforme lui permet également de poursuivre ses initiatives contre la piraterie. 

Au cours des travaux de validation, les acteurs ont souhaité la mise en place par l'Etat d'un mécanisme d'action judiciaire pour servir d'interface entre les administrations et les tiers pendant les enquêtes relatives au blanchiment de capitaux. 

Pour rappel, le Togo a entrepris, il y a quelques années, le renforcement de son système judiciaire contre la piraterie maritime. En juillet 2021, un procès inédit s’est même déroulé à Lomé permettant de juger et condamner 9 personnes pour des faits de piraterie.

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La capitale togolaise abrite depuis jeudi un colloque d’arbitrage des litiges maritimes et financiers en Afrique. L’activité qui s’achève vendredi, réunit des responsables d’organismes nationaux et internationaux et s’inscrit dans le cadre du lancement des activités du Centre international d'arbitrage et de médiation de Lomé (CIAM-Lomé).

Objectif de cette rencontre : aborder l’état de l’arbitrage des contentieux maritimes et financiers en Afrique et ses spécificités, mais également les défis et perspectives qui y sont liés. Un focus particulier est notamment fait sur la région du Golfe de Guinée, où le Togo, fort de son positionnement stratégique et de ses ambitions de devenir un hub du commerce maritime mondial, veut renforcer ses structures d’arbitrage. 

Pour le gouvernement, la finalité est de doter le pays d’un cadre réglementaire attractif et propice à la croissance des affaires maritimes.

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